Le Groupe de la Banque africaine de développement a annoncé, mardi, un montant record de 11 milliards de dollars de nouvelles opérations pour l’année 2024. Ce montant, à un plus haut niveau historique, comprend 5,5 milliards de dollars consacrés au financement climatique, soulignant ainsi le rôle central de l’institution dans la stimulation d’une croissance inclusive et de la résilience en Afrique.

Cette annonce a été faite dans le cadre de la Revue annuelle de l’efficacité du développement (ADER) 2025 de la Banque, un rapport exhaustif évaluant son impact sur le soutien au développement à travers le continent africain au cours de l’année écoulée.

Dans un contexte international marqué par des turbulences économiques mondiales, des tensions géopolitiques, une recrudescence des conflits et des pressions climatiques croissantes, l’Afrique continue de faire preuve d’une résilience remarquable. La Revue illustre la réponse de la Banque à ces défis et son travail avec les pays africains pour accélérer la croissance inclusive, renforcer la résilience et stimuler le développement à long terme du continent.

La Revue annuelle sur l’efficacité du développement 2025 est publiée à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe, qui se tiennent du 26 au 30 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire.

Le rapport présente les principales réalisations dans le cadre des priorités stratégiques visant à stimuler la transformation de l’Afrique, connues sous le nom de « High 5 » : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

La Revue révèle quelques résultats clés pour 2024 :

  • 14 millions de personnes ont eu accès à de meilleurs soins de santé, tandis que 5 millions ont bénéficié d’un accès à l’eau potable et 260 000 emplois directs ont été créés.
  • 3,5 millions de personnes ont bénéficié d’un meilleur accès aux transports, renforçant ainsi les corridors commerciaux et l’intégration régionale dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
  • Près d’un million de personnes ont bénéficié d’un accès à l’électricité et d’une augmentation de plus d’un gigawatt de la capacité de production, provenant principalement de sources d’énergie renouvelable.
  • 1,5 million d’agriculteurs ont eu accès à des technologies climato-intelligentes et 25 000 entreprises agro-industrielles ont bénéficié d’un soutien, renforçant ainsi la sécurité alimentaire.

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