Le Trésor Public du Sénégal effectue un emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant de 300 milliards FCFA. L’opération a été lancée ce jeudi en marge d’une cérémonie. Cette opération vise à mobiliser l’épargne nationale, régionale et internationale afin de financer des projets structurants dans les secteurs prioritaires
La Valeur nominale est de 10 000 FCFA, à un Taux d’intérêt de 6,60 % sur 5 ans. L’émission repose sur quatre tranches. La première est de 20 milliards, les deuxième et troisième sont de 110 milliards Fcfa pour chacun et 60 milliards Fcfa pour la quatrième tranche. Pour les différentes tranches, les taux varient de 6,60% à 6,95%, pour des maturités qui s’étendent entre 5 ans et 10 ans.
Pour cette opération, l’Etat du Sénégal a mandaté respectivement CGF Bourse (Arrangeur et Chef de File), Société Générale Sénégal (Co arrangeur) et Société Générale Capital Securities west Africa (Co-Chef de file). Selon Nicolas Tauvel, Directeur Général adjoint de la Société Générale Sénégal, il s’agit dune importante opération, après les 405 milliards Fcfa levés au mois d’avril.
« Cette deuxième émission vise à lever 300 milliards pour les grands projets de l’État du Senegal. Après plus de 400 milliards levés dernièrement, nous allons nous mobiliser pour proposer des souscriptions obligataires. C’est un engagement citoyen permettant le soutien de l’économie du pays tout en diversifiant les investissements », a informé M. Tauvel.
De son côté, le directeur général de la Dette, Alioune Diouf, a souligné que l’avantage, est d’emprunter en monnaie locale, en atténuons les risques de change tout en préservant nos marges de manœuvre. « Le marché régional de l’Uemoa représente aujourd’hui, une opportunité majeure pour accompagner les États », a indiqué Alioune Fall.
Pour le directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Amadou Tidiane Gaye, cet emprunt constitue un catalyseur de projets. Mais également un accélérateur de développement. « C’est une démonstration concrète de notre volonté d’agir, de consommer et d’innover par nous-mêmes », a soutenu Amadou Tidiane Gaye.
