La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) vient de franchir une étape majeure dans son engagement en faveur du développement économique de l’Afrique de l’Ouest. Son Conseil d’administration a approuvé un financement de 120 millions de dollars US en faveur de la société Engineers & Planners Limited (E&P), acteur majeur du secteur minier au Ghana. Son objectif, c’est l’acquisition de la mine d’or de Black Volta.

Cette transaction représente une avancée historique vers la création de la première entreprise minière ghanéenne entièrement détenue et gérée par des nationaux. Elle s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la participation locale et de promotion du développement durable dans l’exploitation des ressources naturelles.

La signature de l’accord, fruit de 18 mois de négociations, a réuni à Accra des responsables gouvernementaux, des régulateurs et des leaders du secteur privé. « Le soutien de la BIDC au projet aurifère de Black Volta reflète l’orientation stratégique de la Banque vers des secteurs essentiels à la transformation socio-économique de l’Afrique », a déclaré Dr. George Agyekum Donkor, président de l’institution. Il a souligné que cette initiative vise une « croissance inclusive » et une meilleure redistribution des richesses minières au profit des populations locales.

Pour M. Ibrahim Mahama, PDG d’E&P, cette acquisition « est une étape importante pour le secteur minier ghanéen ». Il a réaffirmé l’engagement de son entreprise à respecter les standards internationaux, à prioriser la durabilité environnementale et à générer une valeur durable pour toutes les parties prenantes.

En 2024, l’or représentait 57 % des recettes d’exportation du Ghana, confirmant le rôle central du secteur dans l’économie nationale. L’investissement de la BIDC vise donc à renforcer les capacités locales tout en promouvant les bonnes pratiques en matière de gouvernance minière et d’implication communautaire.

Avec près de 5 milliards de dollars déjà investis en Afrique de l’Ouest dans des domaines comme les infrastructures, l’énergie ou encore le secteur privé, la BIDC réaffirme ainsi son rôle de catalyseur du développement régional et d’intégration économique à l’échelle de la CEDEAO.

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