La gestion budgétaire au titre du mois de janvier 2024 a été marquée par un démarrage timide de l’exécution, caractérisée, notamment, par une légère baisse de la mobilisation des recettes, associée à une exécution prudente des dépenses. Ainsi, les ressources globales (hors dons en capital), évaluées provisoirement à 192,2 milliards, ont enregistré une baisse de 5,7% par rapport à janvier 2023. Concernant les ressources, elles sont composées essentiellement de recettes fiscales pour 190,7 milliards et 1,5 milliard au titre des recettes non fiscales. Il n’a pas été mobilisé de dons budgétaires au mois de janvier 2024. La contraction des ressources est imputable, en partie, aux recettes non fiscales qui connaissent un retard dans la mobilisation de la redevance radioélectrique. 

En effet, cette dernière a été collectée à hauteur de 11,5 milliards en janvier 2023 et non encore recouvrée en 2024. Quant aux recettes fiscales, elles se sont légèrement améliorées de 3,4%, à la faveur de la bonne tenue de la TVA intérieure hors pétrole et des recettes douanières, qui ont cru respectivement de 56,7% et 18,0% pour se situer à 28,7 milliards et 58,5 milliards. Ces performances ont été renforcées par la bonne tenue du FSIPP, abondé à hauteur de 6,-6 milliards, et des droits de timbre chiffrés à 5,2 milliards, qui se sont confortés respectivement de 4,0 milliards et 3,3 milliards sur la période. Cependant, cette tendance favorable a été amoindrie par les baisses notées au niveau de l’impôt sur les revenus et la Taxe sur les activités financières qui se sont re-.

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