Face à son gouvernement, le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé, ce lundi, une réunion stratégique autour de l’agenda « Sénégal 2050 ». Il a fixé un nouveau cap à travers huit (8) mesures visant à rendre l’action publique plus rapide, coordonnée et efficace. « Après 15 mois d’exercice, il est temps d’engager une nouvelle étape marquée par une exécution plus rapide, une meilleure coordination », a-t-il déclaré
La première mesure porte sur la suppression des blocages administratifs. « les circuits doivent être fluides et nous allons améliorer immédiatement le traitement des correspondances et déployer la gestion digitalisée des courriers dans les trois prochains mois. Les courriers sans suite qui bloquent des projets structurants, c’est terminé », a tranché Ousmane Sonko.
La seconde priorité vise « à accélérer les projets déjà financés, en assurant un suivi rapproché par la Primature et le Bureau opérationnel de suivi (BOCS). »
Les projets « mûrs » inscrits dans la loi de finances rectificative devront être lancés dans un délai de 30 jours.
Pour les projets en attente, une task force sera mise en place sous l’autorité de la primature. Celle-ci regroupera « le BOCS, l’APIX, le FONSIS, le DGPPE, l’UNAPP, la CDC et la Direction Générale de la coopération. Son objectif sera de finaliser la structuration de ces projets au plus vite. Nous ferons appel à des cabinets privés spécialisés pour accélérer ce travail. La DGPPE pilotera cette maturation selon un calendrier accéléré avec un suivi régulier. »
Autre point clé, la gouvernance des projets interministériels sera renforcée, notamment pour les chantiers du numérique. Chaque ministère devra aussi assurer le suivi des engagements présidentiels, produire un rapport trimestriel et mettre à jour sa feuille de route avant fin juillet. « Les ministères clés devront remettre un plan de mise en œuvre détaillé d’ici le 15 août », a précisé le Premier ministre.
Enfin, Ousmane Sonko a insisté sur la mobilisation autour du « plan de redressement national », dont la présentation publique est prévue en août. Une campagne de communication accompagnera sa mise en œuvre, avec un premier bilan attendu fin septembre.
« Chaque blocage aura un responsable identifié, chaque projet un échéancier précis, chaque ministre une feuille de route claire, suivie et évaluée », a-t-il averti, affirmant que « la parole de l’État engage, il faut la traduire en actes avec méthode, exigence, efficacité. »