Affaires mondiales Canada a accordé un financement de 7,3 millions de dollars au Mécanisme africain de financement du développement des engrais (MAFDE) pour améliorer la productivité agricole durable et les moyens de subsistance des petits exploitants agricoles à travers l’Afrique, en particulier les femmes et les jeunes.
Ce financement aidera le mécanisme à répliquer ses programmes de garantie de crédit, permettant aux importateurs et aux agrégateurs d’engrais de se procurer le produit à crédit. Il stimulera également les efforts visant à améliorer la santé des sols et à fournir une assistance technique aux agriculteurs.
Signé le 25 mars 2024, l’accord de financement destine spécifiquement 10 millions de dollars canadiens au programme « Favoriser la productivité agricole de l’Afrique grâce au financement de la chaîne de valeur des engrais » (FOSTER) du mécanisme. Administré par le Groupe de la Banque africaine de développement, le mécanisme fournit des financements innovants pour accélérer l’utilisation des engrais en Afrique et améliorer la productivité agricole dans l’ensemble des pays membres régionaux de la Banque.
« Nous remercions Affaires mondiales Canada pour son soutien visant à faire progresser la mise en œuvre du Plan stratégique 2022-2028 du Mécanisme africain de financement du développement des engrais, qui vise à élargir l’accès au financement par des investissements en capital et des réformes politiques, entre autres priorités, qui profitent aux petits exploitants agricoles d’Afrique », a déclaré Beth Dunford, vice-présidente chargée de l’Agriculture, du Développement humain et social à la Banque.
Les engrais sont essentiels à la production alimentaire, mais ils sont largement sous-utilisés dans le secteur agricole de l’Afrique subsaharienne en raison des ressources financières limitées et du manque de savoir-faire technique des agriculteurs.
Le programme FOSTER cible 800 000 petits exploitants agricoles, 40 % des bénéficiaires prévus étant des femmes et 10 % des jeunes. Il vise à donner accès à 80 000 tonnes d’engrais organiques et inorganiques et à en améliorer l’utilisation, ce qui devrait permettre d’augmenter les rendements de 30 %.