En marge des assemblées annuelles de la Banque Islamique de Développement (BID) à Riyad, en Arabie saoudite, le Directeur Général d’African Risk Capacity (ARC), Ibrahima Cheikh Diong, a pris la parole lors d’une table ronde sur la COP 29. Les échanges visaient à évaluer et à recueillir des contributions sur les préparatifs de la COP 29, dont le thème est « le financement du climat et la transparence », qui aura lieu à Bakou, en Azerbaïdjan, en décembre 2024.
Au nom du Groupe de l’African Risk Capacity (ARC), Ibrahima Cheikh Diong a lancé un appel poignant à l’action. « L’Afrique espère que d’ici la COP 29, le Fonds pour les pertes et dommages (LDF) lancé lors de la COP 28 à Dubaï sera pleinement opérationnel et prêt à aider à faire face à l’impact négatif du changement climatique en Afrique et dans d’autres pays en développement, si possible par le biais d’un financement d’accès direct », a déclaré M. Diong.
Il estime que les 661 millions de dollars promis à la COP 28 par les pays développés pour le FDL sont bien inférieurs aux besoins de renforcement de la résilience climatique dans les pays en développement, et des efforts sont nécessaires de toute urgence pour engager des fonds supplémentaires ;
Selon lui, pour faciliter l’accès rapide des pays en développement aux financements, les procédures de financement du FDL devraient s’inspirer des leçons tirées d’autres fonds climatiques afin d’aider à établir des processus de financement « moyens et légers ». « L’accès », la disponibilité et l’accessibilité financière sont importants pour le programme de financement climatique de l’Afrique ! ».
« Le Secrétariat du FDL, qui sera bientôt mis en place par la Banque mondiale, devrait s’appuyer sur les institutions existantes telles que le groupe African Risk Capacity (ARC) pour aider à accélérer les réponses et la mise en œuvre en cas de chocs climatiques, afin que personne ne soit laissé pour compte », préconise le DG d’ARC.
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