L’amélioration de l’environnement des affaires de la zone UEMOA requiert la levée des lourdeurs administratives, une réglementation des affaires adaptée aux réalités des entreprises, un dispositif légal, réglementaire, organisationnel et institutionnel plus opérant et un niveau d’équipement et d’infrastructure suffisant. Il s’y ajoute la nécessité d’instaurer une stabilité politico‐sociale créant un climat de confiance des investisseurs potentiels vis‐à‐vis de la région.
Ces dernières années, les États membres de l’UEMOA ont engagé plusieurs réformes visant à améliorer le climat des affaires. Cependant, il ressort que les efforts à consentir sont encore importants pour lever les différents freins qui portent essentiellement sur des pratiques administratives lourdes, entraînant des délais relativement longs pour le traitement des dossiers: une fiscalité qui n’incite pas les entreprises à se formaliser, notamment sur le plan des procédures ; des facteurs de production souvent insuffisamment disponibles et de qualité peu satisfaisante ; des coûts de facteurs de production élevés, qui obèrent la compétitivité des entreprises et découragent l’investissement ; une justice qui s’exécute dans des délais longs, faute de moyen et de capacité à prendre en charge efficacement les questions commerciales ; des obstacles techniques au commerce et des difficultés à réaliser les opérations commerciales dans des délais appropriés.