Les résultats d’une étude publiée par la Direction de la Prévision et des Etudes Economiques (DPEE) montrent que l’entrée en vigueur de la ZLECAf entrainerait une augmentation du PIB de 1,3% en moyenne sur les 10 premières années de simulation. Cette amélioration de l’activité économique résulte principalement de l’accroissement de la production enregistré dans plusieurs secteurs, malgré de légères baisses constatées dans certaines branches.

La décomposition du PIB au niveau sectoriel montre que la ZLECAF serait bénéfique à l’industrie du raffinage qui voit sa production augmenter de 27,3% en moyenne sur le long terme. Cette forte hausse s’explique par la part élevée des produits de l’industrie extractive, dans les consommations intermédiaires de la branche, dont les importations proviennent essentiellement des pays africains (soit plus de 87%).

Ainsi, les coûts de production du secteur baisseront substantiellement avec le démantèlement des barrières tarifaire et non tarifaire relatives aux produits provenant d’Afrique. À long terme, la libéralisation impacterait positivement plusieurs secteurs tels que la construction et la fabrication de matériaux de construction. Malgré un effet légèrement négatif à court terme, les activités extractives devraient s’inscrire en hausse sur le long terme. En effet, l’impact sur le secteur du raffinage occasionnerait d’importants effets d’entrainement expliqués par sa part élevée dans les consommations intermédiaires des autres branches d’activité qui utilisent le carburant pour satisfaire leurs besoins en énergie, et plus particulièrement pour la production d’électricité.

La même étude révèle que les exportations totales et celles vers les pays de la CEDEAO devraient augmenter respectivement de 3,3% et 8,1%. Pour ce qui est des importations totales, la ZLECAf engendrait une hausse globale de 4,2% et en particulier pour celles en provenance de la CEDEAO de 11,8%. En outre, elle impacterait positivement les finances publiques avec un accroissement de 0,4% des recettes. Enfin, concernant les ménages, une légère amélioration du bien-être de l’ordre de 0,4% devrait être constatée sur la même période

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