Les résultats de l’enquête sur les conditions de banque, parus dans la dernière note de conjoncture de la BCEAO, révèlent, à l’échelle de l’Union, que les taux d’intérêt débiteurs des banques au cours du mois de mai 2024 se sont accrus de 4 points de base par rapport au mois précédent. Hors charges et taxes, le taux débiteur moyen est ressorti à 7,15% en mai 2024 et à 6,78% un an plus tôt.
La note de conjoncture révèle que le coût du crédit bancaire a augmenté au Mali (7,32% contre 6,91%), en Côte d’Ivoire (6,97% contre 6,76%) et au Sénégal (6,68% contre 6,60%). Par contre, une baisse a été observée au Bénin (7,39% contre 8,14%), au Niger (8,89% contre 9,30%), en Guinée-Bissau (8,83% contre 9,14%), au Burkina (7,71% contre 7,88%) et au Togo (7,84% contre 7,91%).
S’agissant des taux d’intérêt créditeurs sur les dépôts à terme, ils ont progressé de 9 pdb (points de base) pour s’établir à 5,37%, contre 5,28% un mois plus tôt et 5,19% une année auparavant. Par pays, la rémunération des dépôts s’est améliorée en Côte d’Ivoire (4,77% contre 4,23%) et au Mali (5,42% contre 5,36%). En revanche, une baisse a été enregistrée au Togo (5,60% contre 6,61%), au Sénégal (5,65% contre 6,00%), en Guinée-Bissau (3,70% contre 3,98%), au Bénin (5,33% contre 5,60%) et au Niger (6,10% contre 6,20%)).