Selon le rapport du GSMA, le volume et le montant des transactions ont connu une forte hausse. En 2024, plus de 108 milliards de transactions, totalisant 1 680 milliards de dollars, ont été effectuées via les comptes de mobile money. Les paiements marchands dominent, avec plus de 100 milliards de dollars (+21 %), suivis des transferts internationaux (34 milliards USD, +34 %).
Après une baisse en 2023, les paiements de factures et les paiements groupés ont rebondi, soutenus principalement par l’Afrique subsaharienne. Les transferts entre banques et comptes mobile money enregistrent également une forte progression. Avec plus de 24 % pour les transferts banque mobile (B2M) et plus de 17 % pour les transferts mobile banque (M2B).
Par ailleurs même s’il contribue à l’inclusion financière, le mobile money connait des disparités énormes. Dans huit des douze pays étudiés, un écart entre hommes et femmes subsiste dans la possession de comptes. Parmi les freins identifiés figure le faible taux d’équipement téléphonique et une méconnaissance des services numériques.
Face à ces enjeux, près de 60 % des prestataires ont lancé des programmes d’éducation financière numérique. Car au-delà des transactions, le mobile money est une porte d’entrée vers d’autres services comme le crédit (proposé par 44 % des prestataires), l’épargne (environ 33 %) et l’assurance, encore peu répandue (28 %).