La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a signé à Londres, le 14 août 2025, un accord de financement de 40 millions de dollars américains avec India Exim Bank. Cette nouvelle facilité doit permettre de financer des projets de développement en Afrique de l’Ouest dans des secteurs prioritaires tels que l’énergie, les transports, l’agriculture, la santé et les infrastructures.
L’accord a été paraphé par le président de la BIDC, Dr George Agyekum Donkor, et M. Ashok Kumar Vartia, directeur général de la succursale londonienne d’India Exim Bank. Pour Dr Donkor, cette coopération traduit « la nécessité d’accroître les investissements dans des secteurs clés » afin de renforcer la résilience économique de la sous-région et « d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables ».
Cette nouvelle enveloppe s’inscrit dans une relation de long terme entre les deux institutions. Depuis 2006, India Exim Bank a déjà accordé six lignes de crédit à la BIDC pour un montant cumulé de 1,14 milliard de dollars américains. Ce partenariat a contribué au financement de projets liés aux exportations indiennes, tout en répondant aux besoins d’infrastructures et de services essentiels dans la région.
Mme Trupti Mhatre, directrice générale d’India Exim Bank, a souligné que cet accord « apportera un soutien indispensable aux projets d’infrastructure menés par les exportateurs indiens », tout en favorisant des partenariats plus étroits entre l’Inde et l’Afrique de l’Ouest.
Créée en 1982, India Exim Bank est une institution publique indienne spécialisée dans le financement du commerce extérieur. Elle déploie une gamme d’instruments financiers comprenant prêts, garanties, assistance technique et programmes de renforcement de capacités. Son objectif est de soutenir la compétitivité des entreprises indiennes et de renforcer les échanges commerciaux internationaux.
La BIDC, basée à Lomé et détenue par les 15 États membres de la CEDEAO, se positionne comme la banque régionale de développement. Ses interventions concernent aussi bien les infrastructures que l’agriculture, l’industrie, l’environnement et les services sociaux, à travers des prêts, des prises de participation et des lignes de crédit.
