Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a dévoilé hier les grandes lignes du projet de loi de finances (LFI) 2026, lors de l’atelier de partage de la lettre circulaire relative à sa préparation. L’accent a été mis sur la rationalisation des dépenses publiques, la maîtrise de la dette extérieure et la réduction du déficit budgétaire, considérées comme les priorités majeures de l’État pour l’année à venir.
Présidant la rencontre, le ministre des Finances et du Budget a réaffirmé la volonté du gouvernement de poursuivre la dynamique de transparence budgétaire engagée depuis l’arrivée au pouvoir du tandem Sonko-Diomaye. Selon lui, ce dialogue de gestion constitue un levier pour renforcer la stabilité macroéconomique et consolider les performances financières du pays, dans un contexte de forte pression sur les finances publiques.
La circulaire budgétaire 2026-2028 fixe les priorités de l’État et met l’accent sur une meilleure efficacité de l’investissement public. Elle encadre l’élaboration des Documents de Programmation pluriannuelle des dépenses (DPPD) 2026-2028 et des Projets annuels de performance (PAP) 2026, en vue d’améliorer l’efficacité des politiques publiques, de réduire le déficit et la dette, et de stimuler la croissance économique. Le ministre a également souligné l’importance de la lutte contre la corruption et de la bonne gouvernance.
Dans la perspective de ramener le déficit public à 3 % du PIB d’ici 2027, conformément aux normes de l’UEMOA, le gouvernement mise sur la réduction du train de vie de l’État, la digitalisation de la commande publique et la mobilisation de nouvelles ressources domestiques. L’exploitation prochaine des hydrocarbures est également perçue comme une opportunité stratégique pour consolider les équilibres financiers et soutenir une croissance inclusive et durable.
Cheikh Diba a enfin exhorté institutions et ministères à plus de rigueur et de responsabilité dans la préparation des DPPD et des PAP, documents qui serviront de base aux prochaines conférences budgétaires et à la validation des arbitrages financiers de l’État.