samedi, novembre 8, 2025

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Cheikh Diba dévoile les grands axes du budget 2026

Les travaux de commission relatifs à l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2026 ont démarré hier à l’Assemblée nationale. La Commission des finances et du contrôle budgétaire a ouvert les auditions avec le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, accompagné de son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Devant les députés, le ministre a présenté les grandes orientations de la loi de finances, marquant, selon lui, « la transition d’une économie de résistance vers une économie de performance et de souveraineté retrouvée ».

Dès le début de son intervention, Cheikh Diba a rappelé les contraintes du contexte économique mondial, entre tensions géopolitiques persistantes, chocs climatiques, « guerre commerciale généralisée », crise de la dette et hausse des prix des matières premières. Ces facteurs ont mis à rude épreuve la résilience budgétaire de nombreux pays, y compris le Sénégal. Qui malgré  un déficit budgétaire de 12 % du PIB en 2024, vise un retour progressif à la discipline avec 7,8 % en 2025, 5,37 % en 2026, pour atteindre 3 % en 2027, conformément aux critères de l’UEMOA. Le ministre estime que cette trajectoire traduit « la restauration de la crédibilité économique du pays ».

Le PLF c’est aussi des prévisions encourageantes qui repose sur trois piliers à savoir le rétablissement des équilibres économiques, la modernisation de la gestion budgétaire et le financement d’un développement endogène et inclusif. Les prévisions tablent sur une croissance de 5 %, une inflation maîtrisée à 3,1 % et une pression fiscale portée à 23,2 %, contre 19,3 % en 2025. Les recettes totales s’élèvent à 6 188,8 milliards de FCFA, contre 5 014,3 milliards en 2025, tandis que les dépenses atteignent 7 433,9 milliards de FCFA, en hausse maîtrisée de 12,4 %.

La stratégie budgétaire, selon le ministre, vise à « mieux collecter pour mieux redistribuer, mieux dépenser pour mieux servir ». Elle s’appuie sur la poursuite du plan d’apurement des arriérés intérieurs, la maîtrise de la masse salariale (plafonnée à 35 % des recettes fiscales) et la digitalisation du suivi des effectifs.

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