mardi, novembre 25, 2025

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Afrique subsaharienne: Le FMI prévoit une croissance de 4,4% en 2026

L’Afrique subsaharienne aborde 2025 dans un contexte économique mondial marqué par une volatilité persistante, mais les perspectives de croissance demeurent robustes. Selon les récentes projections du Fonds monétaire international (FMI), la région devrait enregistrer une croissance moyenne de 4,1 % en 2025, avant d’atteindre 4,4 % en 2026, confirmant une dynamique de résilience malgré les pressions budgétaires internes et les turbulences extérieures.

Les trajectoires varient toutefois selon les économies. Les géants régionaux devraient maintenir un rythme modéré : le Nigeria devrait croître autour de 3 %, porté par la production énergétique et les réformes monétaires, tandis que l’Afrique du Sud resterait sous les 2 %, en raison des contraintes structurelles qui pèsent sur sa capacité industrielle et énergétique. À l’opposé, des économies à plus forte dynamique continuent de tirer la moyenne régionale vers le haut : « Éthiopie : croissance attendue autour de 7 %. Rwanda : progression proche de 6,5 %. Côte d’Ivoire : expansion estimée à 6 %. Mozambique : autour de 5,5 %. »

Pour le FMI, cette résilience cache toutefois des vulnérabilités persistantes. De nombreux pays affichent une dette publique supérieure à 60 % du PIB, notamment le Ghana, l’Angola, la Zambie ou encore le Kenya, dont les charges d’emprunt absorbent une part croissante des recettes fiscales. Ces déséquilibres limitent la marge de manœuvre budgétaire et accentuent les risques de refinancement dans un contexte de taux mondiaux encore élevés.

Face à ces tensions, les recommandations du FMI mettent en avant des priorités communes : accroître la mobilisation des recettes domestiques, renforcer la transparence budgétaire et améliorer la gestion de la dette. Plusieurs pays ont déjà engagé des réformes ciblées. Le Kenya poursuit son programme de consolidation fiscale pour élargir la base d’imposition. L’Angola renforce la gestion active de ses échéances obligataires. Le Ghana, engagé dans une restructuration avancée, travaille à restaurer sa capacité de financement.

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