InTouch a fêté ses 10 ans. C’est l’occasion de mettre en avant les succès connus par la startup sénégalaise créée en 2014. Selon un communiqué reçu, en une décennie, l’entreprise d’Omar Cissé a pu couvrir 26 pays, à travers un réseau de plus de 60 000 commerçants partenaires et 4 000 entreprises clientes.
Et c’est grâce à une stratégie d’expansion progressive et une intégration complète avec les banques et opérateurs mobiles, qu’InTouch a su maîtriser sa croissance tout en atteignant la rentabilité. Un pari réussi, qui lui permet aujourd’hui d’envisager une couverture totale du continent d’ici 2030.
« L’ascencion d’InTouch repose sur un modèle économique robuste et une stratégie technologique adaptée aux réalités africaines. Car dès sa création, l’entreprise a misé sur une approche omnicanale, intégrant mobile money, cartes bancaires, cash et transferts d’argent sur une seule et même plateforme », mentionne la même source.
Toujours au chapitre des résultats, InTouch gère des flux de paiements de plusieurs milliards de francs CFA, facilitant les transactions pour les banques, les opérateurs télécoms, les commerçants et les entreprises.
« Nous avons prouvé qu’un modèle africain peut être performant et rentable. Aujourd’hui, nous entrons dans une nouvelle phase de développement où nous pouvons lever de la dette pour accélérer notre expansion », a expliqué Oumar Cissé, PDG d’InTouch.
Aujourd’hui, estime-t-il, la rentabilité demeure un défi pour de nombreuses startups, InTouch affiche aujourd’hui des résultats positifs. Pour Omar Cissé, le projet est passé des pertes mensuelles importantes, à une rentabilité chiffrée en millions d’euros.
Couvrir l’Afrique des 54 pays africains
Après une décennie d’expansion, InTouch voit plus grand. Son objectif est d’étendre sa couverture aux 54 pays d’Afrique d’ici 2030, consolidant ainsi sa position de leader panafricain du paiement digital.
« Nous avons bâti une infrastructure robuste, connectée à tous les opérateurs de mobile money, aux solutions de cartes bancaires et aux services de transferts d’argent. Nous voulons désormais aller encore plus loin et permettre aux entreprises africaines de collecter et envoyer des paiements dans tous les pays du continent », projette Oumar Cissé.