Le rapport 2025 sur les Perspectives économiques en Afrique (PEA) publié par la Banque Africaine de Développement (BAD) La mise en œuvre complète de la ZECLAf augmenterait les exportations de l’Afrique de 560 milliards USD, principalement dans le secteur manufacturier, et augmenterait le revenu réel du continent de 450 milliards USD d’ici 2035 (soit un gain de 7 %, taux minimum requis de croissance du PIB pour lutter contre la pauvreté en Afrique).
Renforcer les chaînes de valeur régionales et approfondir l’intégration de l’Afrique peut, si correctement géré, changer la donne pour le capital entrepreneurial en Afrique. La mise en œuvre intégrale de la ZECLAf repositionnera l’intégration de l’Afrique et remodèlera ses économies en vue d’une croissance future basée sur son capital d’entreprise et l’investissement. Les retombées en termes de recettes publiques issues de l’augmentation des activités manufacturières, du commerce et des revenus pourraient être considérables.
Les guerres commerciales croissantes incitent les pays africains à mettre pleinement en œuvre l’Accord établissant la Zone de libre- échange continentale africaine (ZLECAf) et à rendre opérationnels d’autres accords de longue date afin d’éliminer les barrières commerciales et non commerciales régionales et d’accélérer la diversification éconimique.
la ZLECAf a le potentiel de favoriser l’industrialisation, la création d’emplois et l’investissement dans les pays africains, renforçant ainsi la compétitivité mondiale des économies africaines à moyen et à long terme.