Les atouts de l’Afrique en matière de ressources humaines, foncières, minérales et de commerce transfrontalier se conjuguent pour faire d’elle la destination d’investissement la plus prometteuse au monde, aujourd’hui et pour longtemps, a déclaré le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
M. Adesina s’exprimait hier lors de la célébration du 50e anniversaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) à Riyad. Il a donné cinq raisons pour lesquelles l’Afrique est la frontière de l’investissement dans le monde : la taille et la jeunesse de sa population, le potentiel du continent en matière de sources d’énergie renouvelables, l’abondance des terres arables et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui, a-t-il noté, est « la plus grande zone de libre-échange au monde en termes de nombre de pays. »
M. Adesina a, en outre, souligné la résilience des économies africaines, « malgré les défis posés par les changements climatiques, les tensions géopolitiques, l’inflation mondiale et l’augmentation de la dette, entre autres. »
« Il est important de noter que, malgré les vents contraires, plus de la moitié des pays africains — 31 — ont enregistré des taux de croissance du PIB réel plus élevés en 2023 qu’en 2022. Et le plus remarquable, c’est que 10 pays africains figurent parmi les économies à la croissance la plus rapide au monde », a souligné le président du Groupe de la Banque.