Le Gouvernement du Sénégal va restaurer le dispositif de contrôle et de taxations des appels entrants supprimé en 2012. Cette taxation, sur les appels entrant devait permettre à l’Etat d’engranger des recettes parafiscales de l’ordre de 50 milliards de FCFA par année. L’annonce a été faite ce vendredi par le premier ministre Ousmane Sonko, lors de sa Déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Il a, à cet effet, décliné les grandes lignes de la feuille de fiscale du pays.

Pour mobiliser davantage de recettes fisclales, le Gouvernement compte juguler le phénomène incontrôlé́ des niches fiscales avec son corollaire mal ou sous-évalué de pertes de recettes. Dans ce cadre, il est prévu l’évaluation d’impact économique et social des avantages fiscaux au- delà des évaluations budgétaires habituelles. Les exonérations fiscales sont évaluées sur la période 2019-2022, à plus de 2200 milliards Fcfa.

Dans les trois prochaines années, le Gouvernement du Senegal veut augmenter le taux de pression fiscale, afin de passer à 20% au minimum. « Aujourd’hui, nous avons lambition d’atteindre et de maintenir un taux de pression fiscale supérieur ou au moins égal à 20 %. Ce qui permettra une meilleure mobilisation des ressources », a indiqué le Chef du Gouvernement.

À côté, le Code général des impôts sera révisé, « il faut élargir l’assiette fiscale, tout en abaissant graduellement les taux d’imposition moyen, la stratégie appropriée pour parvenir à une fiscalité efficace et équitable ».
Pour ce qui est de l’assiette, par exemple, la correcte fiscalisation de secteurs à fort potentiel », a souligné Ousmane Sonko.

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