Un examen rapide des statistiques de la dette révèle une trajectoire ascendante pour de nombreux États membres de la CEDEAO, partiellement compensée par une croissance convenable de l’activité économique (en particulier dans l’UEMOA). Cette tendance laisse présager que le seuil de 70 pour cent du ratio dette/PIB sera franchi par de nombreux autres États membres au cours des cinq à dix prochaines années si les gouvernements ne prennent pas des mesures adéquates pour combler les déficits budgétaires persistants.

Le ratio dette/PIB de la CEDEAO a considérablement augmenté pour atteindre 55,2 pour cent en 2023 contre 49,9 pour cent en 2022. L’UEMOA a enregistré un ratio de 60,6 pour cent en 2023 contre 58,8 pour cent en 2022 et la ZMAO+ a enregistré un ratio de 53,0 pour cent contre 47,1 pour cent en 2022.

Le ratio dette/PIB devrait diminuer de manière constante dans la CEDEAO en 2024 et 2025 pour atteindre respectivement 53,1 pour cent et 52,4 pour cent (annexe 2). Cette évolution s’inscrit dans le sillage de tendances similaires dans la ZMAO+ et l’UEMOA, soutenues par les baisses prévues du ratio au Cabo Verde, en Gambie, au Ghana et en Sierra Leone dans la ZMAO+, ainsi qu’au Bénin, en Guinée-Bissau et au Sénégal dans l’UEMOA. Le ratio dette/PIB devrait terminer l’année 2024 à 59,8 pour cent dans l’UEMOA, et continuer à baisser pour atteindre 58,5 pour cent en 2025. Dans la ZMAO+, il devrait diminuer légèrement pour atteindre 51,1 pour cent en 2024 et 50,7 pour cent en 2025.

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