Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a annoncé la nomination de M. Khassim Diagne, du Sénégal, en tant que Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre (UNFICYP). Il succède au Canadien Colin Stewart, auquel le Secrétaire général a exprimé sa « profonde gratitude pour son leadership solide et son dévouement » tout au long de son mandat.
Diplomate chevronné, M. Diagne apporte plus de 25 ans d’expérience au sein des Nations Unies, où il a occupé plusieurs postes de direction. Depuis octobre 2024, il était Coordonnateur résident et Coordonnateur de l’action humanitaire par intérim des Nations Unies au Mali. Quelques mois plus tôt, il avait assuré les fonctions de Représentant spécial adjoint par intérim du Secrétaire général au Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
Entre 2021 et 2024, il a exercé comme Représentant spécial adjoint du Secrétaire général chargé de la protection et des opérations auprès de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). De 2017 à 2021, il a dirigé le Groupe des affaires politiques, du maintien de la paix, de l’aide humanitaire et des droits humains au Cabinet du Secrétaire général.
M. Diagne a également été Représentant régional du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) aux États-Unis et dans les Caraïbes, après avoir occupé les postes de Représentant du HCR au Cameroun et au Libéria, ainsi que de Représentant adjoint au Pakistan. Sa carrière l’a conduit à travailler en Côte d’Ivoire, au Rwanda, au Kenya et en Somalie.
Titulaire d’une maîtrise en langues modernes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et d’un master en relations internationales de la Fletcher School of Law and Diplomacy de l’Université de Tufts, M. Diagne parle couramment l’anglais, le français et le wolof.
Avec cette nomination, un Sénégalais prend la tête d’une des plus anciennes missions de maintien de la paix des Nations Unies, créée en 1964 pour prévenir les affrontements entre les communautés chypriotes grecques et turques et contribuer à la stabilité de l’île.