En lien avec les ressources d’emprunts mobilisées pour financer le déficit budgétaire, l’encours de la dette publique totale de l’Union est estimé à 75.703,4 milliards à fin juin 2024, soit une progression de 1.746,9 milliards ou de 2,4% par rapport à mars 2024, renseigne la dernière note de conjoncture de la BCEAO publié en septembre 2024.
S’agissant de la mobilisation de ressources extérieures par les Etats membres de l’UEMOA, outre leurs interventions sur le marché financier régional, les pays de l’Union ont bénéficié, au cours du premier semestre 2024, d’appuis financiers des partenaires extérieurs. Selon les informations disponibles, ces ressources proviennent notamment de la Banque Mondiale (753,3 milliards), de la Commission Européenne (153,3 milliards) et de la Banque Africaine de Développement (74,7 milliards).
Parallèlement, quatre Etats membres de l’Union, à savoir le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau et le Togo ont bénéficié du soutien financier du FMI, au cours des six premiers mois de l’année 2024, pour un montant global de 414,5 milliards. Sur ce total, le Burkina, la Guinée-Bissau et le Togo ont obtenu, respectivement, 19,4 milliards, 4,9 milliards et 41,3 milliards au titre de la Facilité Élargie de Crédit (FEC). Pour sa part, la Côte d’Ivoire a bénéficié de concours à hauteur de 348,9 milliards dans le cadre du Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC), de la Facilité Élargie de Crédit (FEC) et de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD). 97.
Par ailleurs, trois Etats membres, à savoir le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont intervenus sur les marchés financiers internationaux pour lever des ressources à travers des émissions d’eurobonds. Ces interventions ont permis aux Autorités ivoiriennes, béninoises et sénégalaises de mobiliser respectivement 1.576,7 milliards en janvier, 442,1 milliards en février et 414,7 milliards en juin 2024.