Un projet de loi de réglementation du secteur de la microfinance est soumis ce mardi matin aux députés de la quinzième législature. Le texte est défendu par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba. Il devrait apporter des changements majeurs dans l’activité et la Gouvernance des Institutions de microfinance.

Ce projet de Loi vise à rééquilibrer la relation entre les Institutions de Microfinances (IMF) et leurs clients, à améliorer leur encadrement et à accroître leur contribution au développement économique, tout en répondant aux préoccupations des consommateurs avec des garanties essentielles telles que : Un encadrement des taux d’intérêt appliqués par les IMFs pour protéger les emprunteurs et éviter les abus ; la mise en place de mécanismes facilitant l’octroi de financements aux petites entreprises et aux ménages ; l’instauration d’un capital social minimum pour garantir la viabilité des institutions et protéger les épargnants contre les risques de faillite et l’obligation pour les IMFs de fournir des informations claires sur les conditions des prêts et des services
financiers.

L’une des innovations prévues par le projet de loi est l’instauration d’un capital social minimum pour les institutions de microfinance. La législation en perspective ambitionne aussi de corriger les faiblesses identifiées par les acteurs, renforcer la solidité des institutions de microfinance, améliorer leur contribution à l’inclusion financière et répondre aux défis de mobilisation de l’épargne .

L’ensemble de ces mesures vont participer à rendre la microfinance plus accessible, plus transparente et mieux encadrée, offrant aux usagers un environnement financier plus sûr et plus équitable au service du développement économique et social du Sénégal.

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