Selon la Banque Mondiale, en 2023, les transferts des diasporas africaines vers leurs pays d’origines ont légèrement baissé.
« Les remises migratoires à destination de l’Afrique subsaharienne ont atteint 54 milliards de dollars, soit une légère baisse de 0,3 %. » peut-on lire dans la Note d’information de la Banque Mondiale. La note précise également que ces remises sont d’une utilité publique dans plusieurs pays en proie à l’insécurité alimentaire, à la sécheresse, aux inondations et au service de la dette. « Elles ont soutenu le compte courant de plusieurs pays africains en butte à l’insécurité alimentaire comme la Gambie, le Lesotho, les Comores, le Libéria et Cabo Verde » qui sont parmi les pays les plus dépendants des envois de fonds des migrants. Pour cette zone, les prévisions pour 2024 augurent d’une augmentation de 1,5%.
La même note indique que « les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient croître à un rythme plus rapide de 2,3 % en 2024, même si cette progression sera inégale selon les régions. » Il faut par contre tenir compte des risques potentiels de contraction des projections qui découleraient d’une croissance économique plus faible que prévu dans les pays à revenu élevé qui accueillent des migrants et de la volatilité des prix du pétrole et des taux de change.