vendredi, septembre 12, 2025

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Près de 800 000 tonnes de Zircon attendues en 2025

Le Sénégal s’impose progressivement comme un acteur majeur sur le marché mondial du zircon. Fort d’une production de 94 747 tonnes en 2022, le pays pourrait atteindre entre 700 000 et 800 000 tonnes en 2025, selon les estimations, traduisant ainsi une dynamique de croissance sans précédent dans l’industrie extractive.

Le sous-sol sénégalais n’a pas encore livré tous ses secrets, mais déjà, le zircon y trace un sillon prometteur. Depuis son entrée dans le cercle restreint des pays producteurs de ce minerai stratégique, le Sénégal enregistre une progression spectaculaire dans le secteur. En seulement huit ans d’exploitation, la production a dépassé les prévisions initiales de 90 000 tonnes par an pour atteindre 94 747 tonnes dès 2022.

Cette croissance exponentielle s’inscrit dans un contexte mondial marqué par une forte demande en zircon, utilisé notamment dans la céramique, la fonderie, l’industrie nucléaire ou encore les nouvelles technologies. Pour le Sénégal, il s’agit d’une opportunité de valoriser son potentiel minier, de renforcer ses exportations et de diversifier son économie.

Selon le directeur général d’Eramet Grande Côte Opérations (GCO), Frédéric Zanklan, la production globale des sables minéralisés, incluant le zircon, l’ilménite, le rutile et le leucoxène, est estimée cette année entre 700 000 et 800 000 tonnes. S’exprimant en marge d’une visite organisée à l’intention de l’Association des journalistes pour la transparence dans les industries extractives et pétrolières (AJTREP), M. Zanklan a rappelé qu’en 2020 déjà, la production avoisinait les 700 000 tonnes.

Cependant, le secteur a connu des fluctuations. En août 2024, la production s’est contractée de 17,3 % en variation mensuelle, contrastant avec août 2023 où elle avait enregistré une hausse de 71,2 %. Malgré cette baisse ponctuelle, la production de minéraux lourds (HMC), dont fait partie le zircon, a globalement progressé de 41 % en 2024. Cette performance s’explique, selon Eramet, par l’amélioration de la qualité des zones exploitées et une efficacité accrue des opérations minières.

Sur le plan financier, GCO a enregistré en 2024 un chiffre d’affaires de 170 milliards de FCFA. Concernant le remboursement de la dette liée au projet, initialement établie à 800 millions de dollars, le directeur général a précisé qu’il reste environ 232 millions de dollars à rembourser, afin de couvrir l’ensemble de l’investissement initial.

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