CONSTRUCTION D’UNE USINE D’URÉE AU SÉNÉGAL
CONSTRUCTION D’UNE USINE D’URÉE AU SÉNÉGAL

Le BOS et PETROSEN Ts s’engagent pour la réalisation d’études d’impacts

Le Bureau Opérationnel de Suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE) et PETROSEN Trading and services ont signé, le 19 février 2024, une convention de partenariat pour la réalisation d’études d’impacts de l’usine d’urée. Le coût du projet est de près de 1000 milliards de FCFA pour une capacité de 1,2 million de tonnes par an. 

Le Sénégal va bientôt disposer d’une usine de fabrication d’urée à travers la valorisation des ressources gazières. C’est dans ce cadre que le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE) et PETROSEN Trading and services ont signé, le lundi 19 février 2024, une convention de partenariat. Elle consiste à la réalisation par le BOS/PSE, des études d’impacts économiques et sociaux du projet. L’usine d’urée aura une capacité de production de 1,2 million de tonnes par an.  Son coût est de 1,5 milliard de dollars, soit près de 1.000 milliards de FCFA.

Elle sera construite au port de Ndayane et la mise en service est prévue pour 2028-2029. Le gaz sera transformé en hydrogène, en amoniac puis en urée. L’objectif est d’abord de combler le déficit dans la mesure où le Sénégal importe 80.000 tonnes par an. À en croire Fary Ndao, responsable des projets pétrochimiques à PETROSEN Ts, le pays pourra, avec cette infrastructure, exporter vers le  Mali, le Burkina, le Brésil et l’Argentine afin de positionner le Sénégal comme le leader en Afrique et réduire le déficit de la balance à travers 175 milliards de FCFA de revenus commerciaux nets.

Les avantages du projet sont nombreux, selon le Directeur Général du BOS/PSE, Me El Ousseyni Kane. Parmi ceux-ci, soutient M. Kane, figure le développement du secteur agricole grâce à une disponibilité de l’engrais. Ainsi estime-t-il, toute l’équipe est prête à œuvrer sans relâche pour la réalisation de l’infrastructure. « Ce projet est un marqueur très important de la capacité d’anticipation de PETROSEN et de la diversification de ses activités. Il contribuera à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.  On ne peut pas y arriver sans renforcer le secteur agricole, aller vers une agriculture intensive vu l’augmentation des besoins et des populations qui tendent plus vers le consommer local », a fait savoir Me El Ousseyni Kane non sans préciser que le projet contribuera également à équilibrer la balance commerciale.

Le BOS et PETROSEN Ts s’engagent pour la réalisation d’études d’impacts

« Il faut augmenter la production agricole. Cette usine qui sera le plus grand investissement, est un projet qui va sécuriser notre production, jouer sur la balance commerciale et renforcer notre sécurité alimentaire. Nous allons accompagner les études de cadrage et d’impact. Nos équipes feront le travail par patriotisme d’abord. Nous sommes convaincus que nous y arriverons, car c’est important pour le Sénégal d’aujourd’hui et de demain », a ajouté M. Kane.

De son côté, le Directeur Général de PETROSEN Trading and services, Manar Sall, a souligné que « la convention avec le BOS/PSE matérialise les efforts mutuels entre structures publiques ». Avec le patriotisme, la compétence et une vision claire du développement, a-t-il dit, les deux parties vont œuvrer ensemble pour la réussite du projet et  l’émergence. « Les ressources naturelles doivent être valorisées et le projet d’urée correspond à cette valorisation du gaz. C’est une vraie chance pour le Sénégal. C’est le plus gros projet onshore et le Sénégal a les compétences pour le mener à bien. Le développement du pays ne passera que par les Sénégalais », a indiqué Manar Sall. 

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