Entrée en vigueur en janvier 2024, la nouvelle réglementation de la BCEAO encadrant les établissements de paiement peine à être appliquée. Sur plus d’une centaine de Fintechs recensées au Sénégal, seules deux — Paydunya et Mikadi — ont obtenu l’agrément officiel, selon le directeur national de la BCEAO, Francois Sène. Pourtant, les acteurs disposaient d’un délai de grâce de 15 mois, expiré le 2 mai 2025.

L’instruction n°001-01-2024 impose désormais un cadre strict pour opérer légalement dans les services de paiement. Objectifs : sécuriser les dépôts des usagers et lutter contre le blanchiment de capitaux. Cette exigence s’inscrit dans un contexte régional marqué par la sortie du Sénégal de la liste grise du GAFI.

La BCEAO affirme avoir accompagné les Fintechs via des réunions, échanges techniques et appui administratif. Quinze dossiers sont actuellement à l’étude. Tout en rappelant la nécessité de se conformer, la Banque centrale se veut rassurante : il ne s’agit pas de fermer les structures, mais de les intégrer dans un environnement légal et sécurisé.

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